Personnes

Une histoire d'amour de la marque NOFRILLSᴹᴰ

16 janvier 2020

FR - Emiliano and Ana smiling at the front end of their No Frills store.

Emiliano et Ana Hernandez se sont rencontrés lorsqu'ils n'avaient que huit ans, alors qu'ils vivaient aux Philippines, dans des maisons voisines. Mais ce n'est qu'à l'université qu'ils ont commencé à se fréquenter, après s'être croisés à quelques reprises à la gare d'autobus.​

Et lorsqu'ils se sont mariés, il y a 33 ans, leur plan consistait à aller s'installer au Canada. Ana avait déjà immigré, travaillé comme gardienne d'enfants et épargné de l'argent afin de faire venir son mari.

Il a fallu six années de travail pour qu'Emiliano puisse aller la rejoindre à Toronto, en 1992. Pendant des jours, il a arpenté les rues à la recherche de panneaux « Nous embauchons ». Il ne parlait pas très bien anglais, mais il apprenait rapidement.

Au début, il travaillait à deux endroits à temps plein. Ana le réveillait pour son quart de nuit avant de se coucher. Ensuite, il a trouvé un emploi de commis à temps partiel dans un nouveau magasin NOFRILLSᴹᴰ près de son appartement. Il y a aussi trouvé un mentor.

Fab Prevedel était le directeur du magasin, et un jour, il a appelé Emiliano dans son bureau. « Je tremblais », dit Emiliano. « En tant qu'immigrant, recevoir un appel du patron au bureau est très effrayant, je ne savais pas à quoi m'attendre. »

Mais Fab avait quelque chose de positif à offrir : il allait devenir le franchisé d'un nouveau magasin NOFRILLS à Woodbridge, et il voulait que Emiliano travaille pour lui.

« Il a senti qu'il était un bon travailleur, qu'il était fiable », explique Ana. Fab rappelait à Emiliano qu'il était temps de prendre sa pause, et Emiliano tentait de refuser, en disant qu'il n'avait pas encore terminé son travail.

Pendant deux ans, il a travaillé au magasin NOFRILLS de Fab, à Woodbridge, gravant les échelons jusqu'à devenir gérant adjoint.

Ana a cessé son travail de gardienne et lorsqu'elle ne fut plus à la maison pour s'occuper de leurs enfants – ils en ont eu quatre en trois ans, trois filles et un garçon – elle travailla comme représentante du service à la clientèle dans une entreprise d'édition. Ses parents, qu'elle avait fait venir au Canada, aidaient à prendre soin des enfants lorsqu'elle et Emiliano étaient au travail.

En 1997, Fab a abordé Emiliano avec une nouvelle idée : Une franchise. Emiliano a reçu une formation tout en assumant le rôle de directeur de magasin par intérim le rôle de directeur d'un magasin NOFRILLS détenu par la société, à Brampton.

 « Je n'avais pas d'argent, alors je ne savais pas si c'était pour moi », dit-il. « Je savais qu'une franchise coûtait beaucoup d'argent et je venais tout juste d'arriver au Canada. Nous n'étions pas stables sur le plan financier pour faire ce genre de mouvement. »

Mais il a appris que l'argent n'était pas un problème. Loblaw était prête à fournir tout ce dont Emiliano aurait besoin pour devenir franchisé. Lui et Ana en ont discuté et ils se sentaient soutenus dans cette nouvelle aventure.

En 1999, ils ont acheté leur première franchise NOFRILLS, sur McCowan Road et Highway 401. Leurs amis ont cru qu'ils avaient gagné à la loterie, se sont-ils rappelés en riant.

Ana a quitté son emploi de service à la clientèle pour occuper un poste de copropriétaire au magasin, ce qui annonçait une tendance qui allait prendre de l'ampleur : la bannière NOFRILLS compte le plus grand nombre de femmes occupant un poste de direction de magasin parmi toutes les bannières Les Compagnies Loblaw ltée (Loblaw), et plus de 40 % des magasins ont une copropriétaire active.

Emiliano et Ana ont toujours travaillé fort, mais lorsqu'ils sont devenus propriétaires d'un magasin, ils ont travaillé dix fois plus fort.

« C'était angoissant, excitant et nouveau. Chaque décision en tant que franchisé a une incidence sur les autres, car beaucoup de gens dépendent de cet endroit pour nourrir leur famille. »

En 2004, Loblaw a offert un nouveau magasin au couple : un magasin NOFRILLS sur Jane Street et Lawrence Avenue. Ils l'ont exploité pendant huit ans avant d'acheter un nouveau magasin franchisé à Etobicoke, qu'ils possèdent encore aujourd'hui.

Leur travail d'équipe est impressionnant : ils se rendent au travail ensemble, mangent tous leurs repas ensemble, élèvent leurs enfants ensemble et prennent des décisions professionnelles ensemble. Les gens demandent parfois s'ils en ont assez d'être ensemble. « Non! » Ana dit en riant. « Nous sommes mari et femme, nous devons être ensemble. »