Déclaration de Joe Fresh en réponse au documentaire diffusé dans le cadre de l’émission Enquête, sur SRC, à propos de l’usine Rana Plaza – 2 février 2024
Communiqués de presse
2 février 2024
Déclaration de Joe Fresh en réponse au documentaire diffusé dans le cadre de l’émission Enquête, sur SRC, à propos de l’usine Rana Plaza – 2 février 2024
Communiqués de presse
2 février 2024
Déclaration de Joe Fresh en réponse au documentaire diffusé dans le cadre de l’émission Enquête, sur SRC, à propos de l’usine Rana Plaza – 2 février 2024
(Le 2 février 2024) – À la suite du récent documentaire diffusé dans le cadre de l’émission Enquête, sur SRC, en lien avec la tragédie survenue au Rana Plaza en 2013 et de l’industrie du vêtement au Bangladesh, Joe Fresh déclare ce qui suit :
« « L’effondrement du Rana Plaza a été une immense tragédie qui, aujourd’hui encore, a des répercussions sur les Bangladais, tant au niveau des survivants que des amis, des familles et des proches des personnes décédées ou blessées. Cet événement a également été un catalyseur de changement au sein de l’industrie mondiale du vêtement, ce qui a donné lieu à l’amélioration de la sécurité dans les usines.
Comme l'a souligné ce documentaire, à l'époque de cette tragédie, l'industrie du vêtement au Bangladesh était confrontée à d'importantes lacunes en matière de sécurité et de conditions de travail dans les usines. Bien que des améliorations et des progrès significatifs aient été réalisés au cours des dix dernières années, il est clair que l'industrie a encore du chemin à parcourir.
Néanmoins, Joe Fresh est fière du rôle qu'elle joue depuis plus d'une décennie dans les efforts en matière d’aide et de reconstruction, alors que l'industrie s'efforce d'améliorer de façon tangible la sécurité dans les usines et contribue à améliorer la vie de millions de personnes et l'économie du Bangladesh. Nous sommes résolument engagés envers la sécurité des personnes qui œuvrent au sein de notre chaîne d'approvisionnement, et nous croyons que même si de nombreuses choses ont été accomplies, nous pouvons tous continuer à en faire davantage » – Ian Freedman, Président, Joe Fresh.
Informations supplémentaires :
Nous avons versé plus de 5 millions de dollars canadiens au Fonds en fiducie des donateurs du Rana Plaza, créé pour indemniser et soutenir les personnes et les familles tragiquement touchées par l'effondrement du Rana Plaza.
Nous avons été l’un des premiers signataires de l’entente relative à la sécurité des édifices et à la prévention des incendies au Bangladesh, qui a établi et mis en œuvre des normes et des audits concernant l’intégrité structurelle des usines.
Depuis 2013, nous avons atteint un taux de conformité de plus de 93 % pour l’ensemble de nos usines soumises à l’obligation de certification. Toute défaillance, quelle qu'en soit la gravité, est corrigée de concert avec les usines auprès desquelles nous nous approvisionnons et les nouveaux problèmes soulevés par le processus d'audit toujours en cours sont résolus et soumis à un examen.
Dans son ensemble, l’entente a été un succès exceptionnel : elle a permis d’apporter des mesures correctives à des milliers d’usines et s’étend maintenant au Pakistan.
Nous avons des dizaines de personnes sur le terrain dans les régions où nous nous approvisionnons, dont sept sont actuellement basées au Bangladesh.
Nous continuons à nous engager à faire preuve de transparence et de responsabilisation au sein de notre chaîne d’approvisionnement à l’échelle mondiale et à collaborer avec les parties prenantes, les usines partenaires et les organisations sectorielles pour susciter des changements positifs et protéger les droits et le bien-être des travailleurs là où nos produits sont fabriqués.
Déclarations d’autres acteurs impliqués dans l’industrie du vêtement au Bangladesh :
UNI Global Union : « L’entente internationale actuelle a connu un succès retentissant. Elle a considérablement amélioré la sécurité des bâtiments et des travailleurs au Bangladesh et est devenue un modèle de collaboration. Loblaw et Joe Fresh ont joué un rôle de premier plan dans l’élaboration et la mise en œuvre de l’entente, notamment en siégeant au comité aviseur pendant plusieurs années. Leurs efforts en matière de remédiation sont exemplaires et nous sommes fiers de les compter parmi nos partenaires. Leur participation a été la clé de nos succès à ce jour, alors que nous travaillons collectivement à l’établissement de conditions de travail plus sécuritaires. » – Alke Boessiger, Secrétaire générale adjointe, UNI Global Union(Il s'ouvre dans un nouvel onglet)
L’Accord : L’Accord (et maintenant le RMG Sustainability Council (RSC) au Bangladesh) surveille les mesures correctives pour nous et nous encourage à être en contact avec les usines, afin qu’elles bénéficient du soutien des marques pour remédier aux risques identifiés en matière de santé et de sécurité. Ce faisant, nous veillons à ce que les usines comprennent l’importance que nous accordons à leur participation et à leur collaboration au programme de l’Accord/RSC, ainsi qu’à leurs progrès continus dans la résolution des problèmes visés, avec notre soutien et l’accès aux conseils techniques du RSC si nécessaire. Certaines mesures correctives figurant dans les rapports d’inspection, notamment les questions de sécurité incendie, telles que la conception, l’installation et la mise en service de systèmes de détection et d’extinction des incendies, ainsi que les questions relatives à la sécurité des issues de secours, sont mises en œuvre sur une plus longue période. Toutefois, cela ne signifie pas que l’usine n’a pas fait de progrès. Lorsque des problèmes sont identifiés comme étant en attente de vérification, cela signifie que l’usine les a signalés comme étant résolus et que l’Accord (et maintenant le RSC) vérifiera s’ils ont été correctement résolus.
L’Accord met l’accent sur les mesures incitatives à l’intention des fournisseurs afin de s’assurer que les usines réalisent des progrès au chapitre des mesures correctives. Si les usines ne disposent pas des ressources financières nécessaires pour effectuer les investissements requis en matière de sécurité, elles peuvent présenter une demande de financement. En tant que marque, nous sommes alors tenus de soutenir l’usine, en vertu des modalités de nos ententes commerciales, ce qui fait en sorte qu’il soit financièrement viable pour l’usine de procéder aux investissements nécessaires. Lorsque les usines ne remédient pas à certains constats en matière de sécurité et ne sont pas en mesure de justifier les retards, le RSC met en œuvre un processus d’escalade, ce qui signifie que les marques, par le biais d’étapes d’escalade ultérieures, exercent leur influence (commerciale) pour s’assurer que les usines prennent les constats en matière de sécurité au sérieux et remédient aux problèmes. Si une usine n’effectue toujours pas de progrès, elle risque de ne plus être autorisée à fabriquer des produits pour une marque signataire de l’Accord. Ces exigences juridiquement contraignantes de l’Accord contribuent à faire progresser les mesures correctives dans les usines auprès desquelles nous nous approvisionnons.
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