Environnement

Marcel explore l’impact de ZooShare sur la réduction des déchets alimentaires

30 novembre 2023

Une photo de Marcel debout à l’intérieur de son magasin.

La première fois que Marcel Fogah a vu l’usine de biogaz ZooShare, située en face du zoo de Toronto, il ne savait pas ce qu’il voyait. Ce directeur d’un magasin Loblaws de Toronto se promenait dans un parc naturel avec sa femme lorsqu’ils se sont arrêtés à un belvédère et ont repéré le toit bombé vert de l’usine. Mais il n’a pas réalisé ce que c’était avant le mois dernier, lorsqu’il a fait un voyage sur le terrain à l’usine aux côtés de plusieurs influenceurs des médias sociaux pour en savoir plus sur la façon dont les déchets alimentaires non comestibles de Loblaw sont transformés en énergie renouvelable.

« C’est juste en arrière de chez moi! Cette usine produit de l’énergie pour 250 foyers, et elle m’a vraiment fait réfléchir. Est-il possible qu’elle fournisse de l’électricité à ma maison? Parce que je ne suis pas trop loin de là », dit-il.

Et c’est possible : l’usine de ZooShare est une coopérative d’énergie renouvelable qui combine du fumier des animaux du zoo de Toronto avec des aliments qui ne sont plus adaptés à la consommation humaine dans un environnement sans oxygène, où les bactéries peuvent les digérer. Ce processus, connu sous le nom de digestion anaérobie, libère du méthane, que l’usine capture et utilise pour produire de l’électricité renouvelable qui est acheminée directement dans le réseau électrique de la province.

Et, au moins certains de ces déchets alimentaires proviennent de 24 magasins Loblaw de la région du Grand Toronto, qui envoient des déchets alimentaires à l’usine chaque semaine. Tout cela fait partie des efforts de Loblaw visant à ne plus envoyer de déchets alimentaires dans des sites d’enfouissement d’ici 2029 (ce qui lui donne un an d’avance sur son objectif de 2030). Une partie de l’élimination des déchets alimentaires au sein des opérations consiste à donner des surplus d’aliments aux banques alimentaires et aux organismes alimentaires, grâce à nos partenariats avec Second Harvest et Banques alimentaires Canada. Mais il y a un autre type de gaspillage alimentaire auquel nous ne pensons pas toujours : les déchets alimentaires non comestibles, l’huile de cuisson utilisée et la saleté qui se coince dans les collecteurs de graisse du magasin. En 2022, les magasins Loblaw ont envoyé 951 000 kg de ce type de déchets à ZooShare au lieu d’un site d’enfouissement.

Pour Marcel, le voyage à l’usine de ZooShare lui a permis de penser plus en détail aux déchets alimentaires.

« Cette installation de biogaz est une opération à plus petite échelle, mais en faisant la tournée de l’usine, j’ai appris que ces types d’installations existent partout au pays et que Loblaw utilise la digestion anaérobie dans le cadre de sa stratégie globale d’empêcher les déchets alimentaires de se retrouver dans les sites d’enfouissement. »

Mais son point le plus important à retenir est que les opérations à petite échelle peuvent avoir une grande incidence. C’est pourquoi il pense davantage à la façon dont il peut réduire les déchets alimentaires dans son propre magasin, y compris au travers de commandes stratégiques pour s’aligner avec la demande des consommateurs et réduire le gaspillage.

« Je pense que c’est important, car si nous voulons être sur cette planète pendant encore longtemps, nous devons tous participer », ajoute Marcel. « Si nous pouvons prendre quelque chose comme le gaspillage et le convertir en quelque chose qui pourrait être bénéfique pour la planète et pour la communauté, c’est une solution gagnante pour tous. »